Un nouveau groupe de cybercriminels français, appelé Near2tlg, revendique une série d’attaques qui ont permis de voler des millions de données personnelles.

Voici ce qu’on sait :

🏥 750 000 données de patients volées via un logiciel médical (Mediboard) utilisé par des établissements de santé.
⚙️ 1,5 million de données de patients supplémentaires accessibles sur un portail lié au même logiciel.
🏦 15 000 assurés de Direct Assurance impactés, dont 6 000 RIB exposés.
🗞 915 000 abonnés Le Point concernés par une violation de données via un outil tiers.
📲 150 000 clients SFR touchés.
🚆 Le groupe de hacker a menacé la SNCF : "soyez prêt ! c'est bientôt votre tour !" ...

Ces événements nous rappellent une chose essentielle : protéger les données personnelles est une responsabilité partagée entre les entreprises et leurs fournisseurs.

🧐 Où est la faille ?

Pour beaucoup de cyberattaques, les pirates exploitent des failles dans les logiciels. Mais dans le cas de Mediboard, l'éditeur Softway Medical a précisé que le logiciel n’était pas directement en cause. Le problème ? Un compte utilisateur à privilèges a été usurpé, permettant aux pirates d’accéder aux données. Cela signifie que le hacker a utilisé des identifiants compromis pour contourner les protections.

👉 À retenir : Parfois, ce n’est pas l’outil qui est défaillant, mais les pratiques de sécurité des utilisateurs. Cela souligne l’importance de la collaboration entre entreprises et leurs fournisseurs pour garantir une sécurité optimale.

La protection des données, ce n’est pas qu’un enjeu technique, c’est un enjeu collectif.